1. |
Club vidéo
04:54
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S'empare de moi la maladie
La maladie du siècle
La certitude qu'on meurt d'être né
Lorsqu'entre les murs du club vidéo
Je me retrouve
Jamais mon âge ne trahira-t-il si peu les couleurs
Que me voient mes yeux à tous les jours
Que lorsqu'au milieu du club vidéo
Je les redécouvre
C'est comme la première fois que j'ai goûté à l'eau
Ma tête est une épave et mon coeur
Mon coeur est un blanc drapeau
Étions nous faits pour ce que la vraie vie nous propose
Que faire de notre penchant pour le grandiose
Quand tout autour nous rappelle à l'ordre et à l'habitude
Viens on va se mettre un film
J'ai souri et je lui ai dit
Oui merci ce sera tout
Parfois la vérité se cache
À l'ombre du talent
Merci de rembobiner la cassette
Et à la semaine prochaine
C'est comme la première fois que j'ai su effacer
Mes souvenirs
Ruban magnétique étiré
Est-ce que toi aussi tu souffres d'un cruel ennui
Ne vois tu pas ta jeunesse s'achever
Je promets, je promets que je saurai quoi faire le temps venu
Entretemps, laisse moi terminer
La pire histoire que t'as jamais entendue de ta vie
Étions nous faits pour ce que la vraie vie nous propose
Que faire de notre penchant pour le grandiose
Quand tout autour nous rappelle à l'ordre et à l'habitude
Viens on va se mettre un film
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2. |
Cantalou
03:31
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Pourquoi est-ce que la circulation
Coupe à tes jambes
Pourquoi t'as toujours peur que j'me tanne
Cantalou
Pourquoi est-ce que tu dis pas le «que»
Dans «faut que j'aille»
Pourquoi tu fais toujours trop de pâtes
Cantalou
L'autre soir
Tu offrais tes condoléances
À tous les humains de l'existence
Tu dis qu'on est jamais trop d'avance
Cantalou
J'sais pas pourquoi les gens
Ils font ce qu'ils font
Toi tu sais pourquoi les
Choses sont comme elles sont
Ben non moi non plus j'pleure
Jamais voyons donc
Pourquoi tu me demandes ça
Cantalou
Pourquoi est-ce que tu ne comprends rien
Aux sentiments
Pourquoi j'ai si peur de te faire mal
Cantalou
Si demain
Il pleuvait des météorites
Trouverais-tu un peu hypocrite
Que j'aille serrer autre que toi
Dans mes bras
J'sais pas pourquoi les gens
Ils font ce qu'ils font
Toi tu sais pourquoi les
Choses sont comme elles sont
Ben non moi non plus j'pleure
Jamais voyons donc
Pourquoi tu me demandes ça
Cantalou
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3. |
Les amants de Pompei
03:49
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Encore et toujours
Je t'aurai attendu
Mon amour
Mais
Si l'expérience m'a appris quoi que ce soit
Eh bien j'affirme qu'elle enseigne très mal
Celui de trop de nous trois
C'est moi
Moi je sais ce qu'ils diront plus tard
«Les amants de Pompéi, sous les cendres ils ont péri»
Mais pour moi c'était déjà trop tard
Les amants de Pompéi, sous les cendres ils ont péri
Mes muscles tendus devant le noir
Sans mon amant de Pompéi, tu ne m'avais pas choisi
Pour être celui qui à jamais t’enlacera
Pour être celui qui t’aime
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4. |
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Parfum de printemps
Ou de fin du monde, bref accablant
Toi tu fais semblant
Mais tu n'est pas une enfant
Et la nuit s'efface
Dans tes yeux comme dans les miens
Et c'est dégueulasse
Mais où es-tu ma Bérénice
Et puis tes doigts sur mon torse imberbe
Reviens avant que l'amour ternisse
Reviens moi Bérénice Einberg
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens moi Bérénice
Ça faisait longtemps
Que ton corps s'était enflammé pour
Moi et pas Christian
Je veux le remplacer pour toujours
Et à tout jamais
J'avalerai ta foi et celle de ton père
Et nous serons vrais
Mais où es-tu ma Bérénice
Et puis ta langue et ton coeur en berne
Reviens-moi Bérénice Einberg
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens moi Bérénice
Et nous tuerons l'ennui
Égorgerons la nuit
Frapperons si fort dans nos poitrines qu'on s'y fera un nid
Mais quelle célérité
Le mieux c'est d'éviter
Cet amour physique dont on nous a déjà tant parlé
Exsangue écrasée
Tout espoir envolé
Moi j'suis lecteur de ta contre-culture désengagée
Nos états respectifs
Nos mondes relatifs
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens moi Bérénice
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5. |
L'île à vingt-cinq sous
03:35
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Les cheveux au vent tu joues
Au rythme de la mer
Tu n’as pas à t’en faire
Sur l’île à vingt-cinq sous
Tu lances des cailloux
Se perdent dans l’eau claire
À ton tour tu te perds
Sur l’île à vingt-cinq sous
Tes photos sont un peu floues
Tes souvenirs pas d’hier
La nostalgie amère
Petit à petit prend tout
Laissant au fond du trou
Se creusant au mystère
De ton cœur à l’envers
Une image taboue
Un silence à rendre fou
Laisse place au tonnerre
Tu contrôles les éclairs
Il pleut à boire debout
Et comme ça d’un seul coup
Le bonheur se déterre
Le reste t’indiffère
Le reste tu t’en fous
À force de vivre en voyou
Seul sur une île pas chère
Ton âme débonnaire
Devient un peu farouche
Tout est un peu louche
Où sont tes repères
Mélancolie centenaire
Sur l’île à vingt-cinq sous
Les cheveux au vent tu joues
Au rythme de la mer
Tu n’as pas à t’en faire
Sur l’île à vingt-cinq sous
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6. |
Bérénice (Reprise)
01:22
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Et puis comment faire pour te dire au revoir
Toi pour qui l'adieu est si dérisoire
Endors-toi, endors-toi Bérénice
Et puis comment faire pour te dire de rester
Toi qui n'attends que pour mieux délaisser
Attends-moi, attends-moi Bérénice
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens-moi Bérénice
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7. |
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Je ne sais plus ce que je fais
Mais bon sang que je me sens vieux
Je me dis que plus rien n'est vrai
Je me dis que rien ne vaut mieux
De la perspective d'un vieil homme
C'est le titre du roman
Que j'écris là avant de mourir
Que j'écrirai jusqu'à mon dernier soupir
Ces images impérissables
Empreintes du soleil, du temps
Doivent absolument me survivre
Elles qui me connaissaient enfant
De la perspective d'un vieil homme, ouais
C'est le titre du roman
Que j'écris là avant de mourir
Que j'écrirai jusqu'à ce que je ne sache plus lire
De la perspective d'un vieil homme
C'est le titre de mon roman
Détrompez-vous mes chers amis
Mon regard tourné vers le passé
N'est pas plus amer que celui
Du jeune homme au regard glacé
De la perspective d'un vieil homme ouais
C'est le titre du roman
Que j'écris là avant de mourir
Que j'écrirai car j'ai tellement à dire
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8. |
Prix de Rome
03:49
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Si c'en est trop
Et que c'est trop fort
Que tout ce qui est beau
N'est que mauvais sort
Tu vivras ainsi
Jeune à jamais
Fatigué aussi
Mais ça tu le sais
Mais ça tu le sais
N'être d'Adam ma pomme -
Tu es néanmoins ma parole
Mythologie de l'homme
Tu es mon Prix de Rome
Si c'en est trop
Et que c'est trop fort
Que tout ce qui est beau
N'est que mauvais sort
Tu vivras ainsi
ouais ouais
Ni beau ni laid
Prête-moi ton coeur
Ouais ne sait-on jamais
Ne sait-on jamais
N'être d'Adam ma pomme -
Tu es néanmoins ma parole
Mythologie de l'homme
Tu es mon Prix de Rome
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9. |
Rachel
04:47
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Traverse-moi
Mon petit coeur et puis mon esprit
Peuvent plus contenir
Ce qui ne veut mourir
Ah tu sais
Moi j'ai jamais eu mal de ma vie
Ça pompe dans mes veines
Pompe dedans mes veines
Et j'empoigne les pétales
Cachées au creux de mes poches
Les dépose sur tes genoux
Et lentement tu t'approches
Je me rappelle de la scène
J'aimais ça, quand même
Non mon amour
C'est jamais comme ça d'habitude
C'qui n'est pas
C'est ce qui ne pouvait pas être
Est-ce que c'est vrai
Dis moi est-ce que c'est vrai
Ah tu sais
Toutes les mémoires qui survivent
Connaissent pas la peine
Moi j'en ai plus de peine
Et j'empoigne les pétales
Cachées au creux de mes poches
Les dépose sur tes genoux
Et lentement tu t'approches
Je me rappelle de la scène
J'aimais ça, quand même
Non mon amour
C'est jamais comme ça d'habitude
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10. |
Les éléphants
03:55
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Dis si jamais
Tu arrivais à voir aussi loin
Je crois que tu nous verrais
Tu nous verrais et tu m'dirais
Comme la vie est belle et simple
Et aussi vraie que ce en quoi j'ose encore croire
Oh s'il-te-plaît
Dis moi que tu le veux autant que moi
Je ne serai plus jamais la même
Nul coeur ne corrige tout problème
Et maintenant les lumières hurlent et font briller
Violence
Les éléphants
Se battent pour enfin quitter la pièce
Mais rien ne changera jamais
Les temps comme les regrets non
Oh non jamais
Comme la nuit
Tombe toujours sans se relever
J'ai peur d'être vaincue
Mais je ne me laisserai plus
Jamais tomber
Je mens à travers mes dents
On me fait peur on tire à blanc
Et même que je doute de ce que je dis
Comme tout le monde mais tant pis
Rien ne changera jamais
Les temps comme les regrets
Rien ne changera jamais
Rien ne changera
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